En résumé :
Soins aux patients et suivi après l’hospitalisation
Mise à jour les directives pour la prise en charge des soins à domicile des patients suspectés ou confirmés atteints de la COVID-19 et les directives pour les soins et le suivi des patients après une hospitalisation, en tenant compte des dernières études et des recommandations récentes.
Une bonne gestion à domicile repose sur la reconnaissance précoce de la détérioration et l’orientation en temps utile vers l’hôpital. Nous remercions les membres du Conseil et tous les pneumologues qui ont collaboré à la mise à jour des lignes directrices.
Directives pour la prise en charge à domicile d’un patient suspecté ou confirmé atteint de COVID-19
Les patients présentant des symptômes compatibles avec la COVID-19 (fièvre, toux, maux de tête, pharyngoscopie, dyspnée, anosmie, fatigue, myalgie, diarrhée, rhinorrhée/congestion, thoracalgie doivent immédiatement subir un test PCR par écouvillonnage nasopharyngé. La confirmation par PCR est la seule méthode de diagnostic permettant de documenter l’infection par le SRAS-CoV. En attendant le résultat, les patients doivent être isolés et ne doivent pas entrer en contact avec les autres membres de leur famille, conformément aux directives.
Si le résultat du test moléculaire est négatif, il est recommandé de répéter le test PCR (dans les 1 à 2 jours), en particulier lorsqu’il existe une forte suspicion épidémiologique et/ou un risque de maladie grave chez les personnes de l’environnement immédiat du patient. Il ne faut pas omettre de rechercher d’autres infections microbiennes (pneumonie bactérienne, infection urinaire, etc.) ou d’autres maladies qui peuvent expliquer les symptômes.
Les facteurs de risque importants de pneumonie sévère COVID-19
Les facteurs de risque importants de pneumonie sévère COVID-19 sont l’âge avancé et surtout les comorbidités suivantes : les maladies respiratoires chroniques telles que la BPCO, l’asthme sévère, les pneumopathies interstitielles, etc., les maladies cardiaques sévères, y compris l’hypertension, l’immunosuppression (cancers en cours de traitement), transplantation d’organe solide ou de cellules hématopoïétiques, immunosuppression, immunodéficiences, infection par le VIH mal contrôlée, corticostéroïdes ou autres médicaments immunosuppresseurs), diabète sucré, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, obésité morbide (IMC >35).
Ces patients présentent un risque accru de détérioration et doivent être étroitement surveillés jusqu’à leur rétablissement.
L’autosurveillance de la symptomatologie des patients, la thermométrie régulière, la poursuite de la prise d’autres médicaments sont recommandées, et une communication quotidienne avec le pneumologue est nécessaire.
Il est considéré comme nécessaire de fournir un dispositif d’oxymétrie de pouls à domicile comme indicateur de risque objectif de pneumonie grave COVID-19. L’oxymétrie doit être effectuée sur les deux membres supérieurs, l’oxymètre étant appliqué pendant 20 secondes et sous apyrexie.
Les médecins à domicile qui prennent en charge des patients atteints de COVID-19
Les médecins à domicile qui prennent en charge des patients atteints de COVID-19 doivent prendre toutes les mesures de protection individuelle (EPI) définies (tablier imperméable, masque FFP2, lunettes ou masque facial, gants), et le patient et son environnement doivent porter un masque.
Les patients asymptomatiques ou présentant des symptômes légers ne doivent pas être soumis à d’autres tests de laboratoire et radiologiques. L’isolement à domicile pendant 10 jours et la communication quotidienne (par téléphone ou par des applications de télémédecine) avec leur médecin sont recommandés afin de détecter à temps toute aggravation des symptômes.
Les symptômes
Les causes vers des tests de laboratoire et une éventuelle hospitalisation comprennent principalement : fièvre >38 degrés Celsius à partir de 7 jours, dyspnée, thoracalgie, tachypnée >25 respirations/minute, SaO2<94%, signes de déshydratation, altération du niveau de conscience, palpitations. Les facteurs de risque de progression de la maladie, tels que l’âge avancé et la présence de maladies sous-jacentes, ne sont pas en soi des raisons de référer aux urgences un patient asymptomatique ou présentant des symptômes légers qui ne progressent pas.
Les patients doivent être informés de la possibilité d’une détérioration rapide de leur état de santé, surtout au-delà de 7 jours de maladie, et de la possibilité de complications associées (insuffisance cardiaque aiguë, maladie thromboembolique aiguë), qui doivent être évaluées par leur médecin ou l’hôpital de référence.
Les interventions à domicile doivent viser à soulager les symptômes
A l’heure actuelle, il n’est pas recommandé d’administrer à domicile un traitement approuvé au niveau international ou expérimental contre la maladie de COVID-19. Les interventions doivent viser à soulager les symptômes et inclure le repos, l’administration d’antipyrétiques pour la fièvre et la douleur, ainsi qu’une alimentation adéquate et une hydratation appropriée. Si vous avez besoin de plus de matériel médicale comme pour L’oxygénothérapie, vous pouvez simplement faire une Location de matériel médical. Les antibiotiques prophylactiques ne sont pas non plus recommandés, sauf en cas de suspicion clinique d’infection bactérienne. Tant qu’une radiographie du thorax a été réalisée avec des résultats compatibles avec une pneumonie, le traitement comme une pneumonie communautaire est recommandé sur la base des directives actuelles si le patient ne répond pas aux critères de référence de l’hôpital.
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