En résumé :
Le Bain : une œuvre mêlant l’utile à l’artistique
Présentation de l’œuvre
Malgré son nom, l’œuvre d’art « Le Bain » va bien au-delà de la simple représentation d’une baignoire. Imaginée par Félicia Fortuna et Christophe Marchalot, cette structure recouverte de tapisserie évoque nature, animalité, et même une touche de danger avec son aspect évoquant celui d’un virus. L’utilisation de la tapisserie sur des formes arrondies donne à cette œuvre une prouesse technique et une originalité certaines.
Origine du projet
« Le Bain » est le fruit du travail de deux artistes plasticiens, Fortuna et Marchalot, qui ont collaboré sur plusieurs projets avant d’y donner vie. Ils proposent leur œuvre au projet de la Cité internationale de la tapisserie et de l’art tissé d’Aubusson, défendant leur vision innovante d’appliquer une tapisserie sur une surface ronde. Leur objectif est d’utiliser des compétences artisanales pour donner vie à un projet contemporain.
La réalisation de l’œuvre grâce au mécénat
Un coup de cœur pour un patron
Malgré le fait que le duo d’artistes ne remporte pas l’appel à projet, leur œuvre « Le Bain » séduit Philippe de Courtilles, PDG d’ATL Production, entreprise spécialisée dans le mobilier hôtelier ergonomique. Admiratif de cette idée originale et novatrice, il soutient le projet à travers le mécénat en achetant pour 5000 euros la maquette de l’œuvre, afin de la voir prendre forme.
Une réalisation pluridisciplinaire
La coque de l’œuvre est réalisée par une fonderie dans le Puy-de Dôme, et les sept morceaux de la tapisserie sont confectionnés par des artisanes de la Creuse. L’ensemble est assemblé par une sellerie en Île-de-France. Cette réalisation est une grande source de fierté pour les artistes et le mécène, qui peuvent admirer à chaque étape la naissance de ce projet.
Le Bain, une œuvre symbole du rayonnement territorial
Une contribution majeure au patrimoine local
« Le Bain » fait partie des cinq œuvres réalisées grâce aux dons de mécènes par la Cité Internationale de la Tapisserie et de l’Art Tissé d’Aubusson. Ces œuvres, toutes modernes, permettent de renouveler les collections et de valoriser l’artisanat local.
Un impact fort sur le territoire
Ces mécénats ont une triple vocation, car ils permettent de soutenir l’artisanat local, de valoriser l’économie locale et de promouvoir la culture territoriale. Grâce à ces dons, plusieurs professions du tissage ont même pu être préservées et une nouvelle génération de lissiers a émergé.
Un engagement au service des enjeux actuels
« Le Bain » a beaucoup évolué depuis sa création il y a plus de dix ans. Faisant maintenant partie de la trilogie « 79% », en référence à la quantité d’eau dans le sang, l’œuvre témoigne d’un engagement fort autour de problématiques contemporaines, comme par exemple la raréfaction de l’eau.
👉 Vous utilisez Google News ? Ajoutez Culture Commune pour ne rien rater !