En résumé :
L’évolution de Scott Pilgrim : de la bande dessinée à l’anime
De l’encre à l’écran
Au cours des deux dernières décennies, le personnage de Scott Pilgrim a connu de nombreuses mutations. Scott a fait son apparition pour la première fois en 2004, sous forme de manga dessiné à la main dans la bande dessinée Bryan Lee O’Malley, intitulée « Scott Pilgrim’s Precious Little Life ». Six ans plus tard, en 2010, le personnage, originaire de Toronto, prit vie dans un film réalisé par Edgar Wright et dans lequel Michael Cera tenait le rôle principal. Cette même année, Scott a été transformé en personnage de jeu vidéo 8 bits, dans un jeu d’action produit par Ubisoft. Aujourd’hui, Scott Pilgrim renaît sous une forme qui rappelle beaucoup son origine de bande dessinée, en tant que personnage d’animation dans la nouvelle série Netflix, « Scott Pilgrim Takes Off ».
Un nouveau départ pour Scott et ses amis
Produite et écrite par O’Malley et BenDavid Grabinski, « Scott Pilgrim Takes Off » embarque notre héros improbable dans une toute nouvelle aventure, aux côtés de ses anciens compagnons. Ils sont tous là : Ramona Flowers (Mary Elizabeth Winstead), Wallace Wells (Kieran Culkin), Knives Chau (Ellen Wong) et, bien sûr, les Sept Ex Maléfiques. Pour créer l’animation, l’équipe de production a fait appel au studio d’animation japonais, Science SARU, déjà connu pour des projets comme « Devilman Crybaby » et « Inu-Oh ». Abel Góngora, l’un des animateurs fondateurs, a pris la tête du projet en tant que réalisateur. O’Malley et Grabinski sont des admirateurs de longue date du travail de ce studio et étaient ravis de cette collaboration.
Góngora et la préparation du projet
Pour préparer le projet, Góngora a plongé dans l’univers de Scott Pilgrim afin de mieux comprendre les personnages. Il a revu le film, exploré les fan arts et les forums, mais la principale source d’inspiration était toujours la série originale de bandes dessinées d’O’Malley, en plus de certains dessins plus récents qui n’ont jamais été publiés.
L’inspiration de Toronto et autres sources
Pour rendre au mieux le cadre de l’histoire, Góngora a entrepris des voyages numériques à Toronto, passant des heures à visiter virtuellement des maisons pour comprendre le mode de vie et l’apparence des meubles et des appareils électriques. Des images de Gorillaz, d’anciens animes comme « Dragon Ball », et des jeux vidéo 2D de « Street Fighter » ont également inspiré la réalisation des scènes de combat de la série.
Une réalisation qui fait mouche
Le résultat final est un mélange de couleurs, d’action et de fantaisie qui frappe le spectateur en plein dans les yeux – un produit dont les producteurs O’Malley et Grabinski ne pourraient être plus fiers. O’Malley et Grabinski sont pleins d’éloges pour l’équipe de Science SARU. Ils reconnaissent qu’il était difficile d’anticiper leur approche, mais ils affirment que l’équipe livrait exactement ce qu’ils voulaient, sans qu’ils aient besoin de le demander de manière spécifique.
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