Dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 janvier 2024, les habitants d’un immeuble à Allevard (Isère) ont été secoués par une tragédie épouvantable : une intoxication collective au monoxyde de carbone. Un homme de 54 ans a perdu la vie et douze autres ont été transportés d’urgence à l’hôpital.
Les secours, alertés par des ambulanciers sur place pour une autre intervention, ont rapidement réagi. Une équipe de cinquante sapeurs-pompiers s’est rendue sur les lieux, situés rue Louis-Gérin, dans la petite commune du Grésivaudan, vers 23 heures.
Les premiers éléments de l’enquête suggèrent que les émanations mortelles de monoxyde de carbone provenaient d’une chaudière collective au fioul défectueuse, située au sous-sol de l’immeuble. À leur arrivée, les secours ont découvert dix-neuf personnes intoxiquées. Douze d’entre elles, légèrement blessées, ont été immédiatement transportées vers les hôpitaux de Chambéry et Grenoble pour y recevoir des soins.
Malheureusement, un homme de 54 ans, seul dans son appartement au rez-de-chaussée, a été retrouvé sans vie à l’intérieur, victime d’un arrêt cardio-respiratoire. Les valeurs de monoxyde de carbone mesurées dans son logement et au sous-sol étaient extrêmement élevées, ce qui témoigne de la dangerosité de ce gaz asphyxiant.
Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte par le parquet de Grenoble, confiée à la compagnie de gendarmerie de Meylan. Cette tragédie soulève une fois de plus la nécessité de la vigilance en matière de sécurité domestique, notamment en ce qui concerne les systèmes de chauffage.
Le monoxyde de carbone, invisible et inodore, est responsable d’une centaine de décès par an en France. Chaque année, environ 1 300 épisodes d’intoxications accidentelles sont déclarés, mettant en danger la vie de milliers de personnes.
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